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Préparation mentale pour un Noël serein : Vaincre la Grinch touch

Dans le premier épisode je vous demandais si vous étiez plutôt fée de Noël ou plutôt Grinch. Cette fois je vais tout vous dire sur ce que j’appelle la : » Grinch Touch » ou presque. Vous l’ aurez compris tout est ici affaire d’ émotions. De la perception que nous avons des évènements extérieurs et de la façon dont nous réagissons vis-à-vis d’ eux.

Alors Noël, c’ est la famille, la fête, les cadeaux, de la joie, de la bonne humeur et de l’ amour. Pourtant parfois tout est compliqué. Le ressenti intérieur se heurte à tous ces événements, tous ces sentiments et nous ne parvenons pas à être positif, serein et heureux. Dans ce cas là les sentiments de bien-être sont remplacés par de la tristesse, de l’ anxiété et de la culpabilité.

Il faut reconnaître que nous avons tous intériorisés des épisodes plus ou moins agréables lors de ces moments. Les retrouvailles avec la famille tant attendues et tant espérées deviennent parfois le théâtre où se met en scène les individualités. Toute l’ année, chacun avance à sa façon et au moment de se réunir, il est parfois difficile de composer ensemble. Cette confrontation refait alors surgir certaines blessures inconscientes.

Je vous avait parlé des « 5 blessures de l enfance » de Lise Bourbeau. Cette dernière en s’appuyant sur les travaux du psychiatre américain John Pierrakos, nous aide à reconnaître nos blessures pour les guérir et avancer plus sereinement dans nos vies.

Vous allez peut-être trouver paradoxal de parler de blessures lors d’ un moment qui se veut enclin à la bienveillance, la magie et le bonheur. Il faut reconnaître que le corps et le cœur ont leurs moyens de défense et sont assez facétieux. C’ est alors qu’ apparaît selon moi, ce que j’ai baptisé : « La grinch touch ».

Les blessures sont donc au nombre de 5 : le rejet, l’ abandon, la trahison, l’ injustice et l’ humiliation. Si l’on reprend l’ image du théâtre, vous verrez que lors d’ événements familiaux comme Noël chaque blessure peut faire l’objet d’ une scène.

Le rejet et l’ abandon sont intimement lié. On les retrouve lors de cette période où les enfants ont grandis, formés leur propre famille. A cet instant, nous ne sommes plus les mettre du jeu. Nous passons le relais à une nouvelle famille sans savoir vraiment ce qui nous attend. Quels jours sera choisit avec la famille ou la belle famille. Qui sera là ou pas ? Quel est la nouvelle organisation? Ces interrogations surviennent également beaucoup plus tôt dans les familles recomposées où nous n’ avons pas toujours la possibilité d’ être présent pour nos enfants. La peur de la solitude et des changements générées par ces situations sont le reflet de nos peurs de rejet et d’ abandon vécues dans l’ enfance.

La blessure de trahison est aussi intimement lié aux situations précédentes mais également au plus gros  » mensonge » que nous avons tous vécus. On a tous cru, voulu croire à ce personnage formidable : »Le père Noël » accompagné de milles légendes plus magiques les unes que les autres. C’ est ce qu’on appelle un pieu mensonge mais parfois il est difficile de comprendre et d’ accepter d’ avoir été berné si longtemps. Généralement on s’en remet bien et on reproduit le schéma pour nos petits à l’ âge adulte. Là aussi tout est fonction du vécu dans l’enfance et de comment nous avons réussi à transcender notre blessure de trahison.

La blessure d’ humiliation est une blessure à répétition. Celle qu’ on redoute. Elle est liée aux fameuses individualités dont je vous parlais tout à l’heure. Nous sommes tous différents, tous uniques avec nos qualités et nos défauts. Dans toute bonne famille qui se respecte, il y a des individus totalement différents avec qui nous avons plus ou moins de liens. Nous avons nos miroirs, nos opposés et nous avons aussi celui ou celle qui va mettre à jour nos défauts ou poser la question qu’ on aimerait a tout prix éviter devant tout Le monde. Certains le font sans le vouloir vraiment, d autres pour attirer l’attention sur eux ou au contraire faire en sorte que l’ attention soit reportée sur quelqu’un d’autre. La plupart du temps en utilisant l’ humour, l’ ironie ou le sarcasme. Moment difficile pour celui qui se retrouve totalement involontairement sous les feux des projecteurs.

La blessure d’ injustice qui est la petite dernière parce qu’ on va pas se mentir. Enfant, au moment de déballer les cadeaux sous le sapin, on a tous jeté un œil aux cadeaux des autres pour voir si c’ était mieux, plus sympa, plus nombreux. On a tous en quelque sorte tenter de mesurer la force de l’ amour de nos proches en comparant nos offrandes. C’ est bien plus tard que nous avons réalisé que la valeur matériel ou la taille n’ était pas un symbole d’ affection. Et parfois, je suis sûre que certains adultes doutent encore.

Ces scènes vous parlent peut-être, peut-être pas du tout. Elles sont pourtant présente et chacun d’entre nous les vive avec plus où moins d’ intensité. Pour moi : » la Grinch touch  » intervient lorque consciemment ou inconsciemment, nous refusons la confrontation avec toute ces blessures,nos blessures. Lorsque nous décidons de nous isoler, nous enfermer par peur, tristesse ou appréhension de revivre tout ça.

Heureusement vous avez le choix et sachez que si vous décidez de tenter le coup, il y a des solutions. Sans avoir a séquestrer les gens qu’ on aime ou enfermer tonton Roger dans la grange. Il suffit de changer votre regard.

Soyez doux avec vous même. Acceptez les blessures que vous avez reçues autant que celle que vous avez pu reproduire chez autrui. Maintenant que vous savez, vous avez le pouvoir de les pardonner et de les dépasser. Vous pouvez utiliser votre résilience et laisser entrer la magie de Noël ?

Cet article fait écho ? Quels sont vos trucs et astuces pour surmonter vos blessures et vous ouvrir pleinement à la magie de Noël ?

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