
Autant vous prévenir, on est encore parti pour un thème à épisodes multiples. Vous êtes prêts ?
Alors installez vous bien bien confortablement et…
C’ est parti,en route pour la galaxie émotion. On commence par la base. Une émotion kesako ?
D’ après notre ami Robert ( Le petit Robert celui avec les définitions pas le barman du café à côté de chez moi ), une émotion est un état affectif intense, caractérisée par des troubles divers ( pâleur, accélération du pouls…). J’ attire votre attention sur le mot » trouble « .
⚠ ⚠ ⚠ Une émotion trouble notre corps, notre esprit, notre âme. Quelles soient négatives ou positives, ce sont les grandes perturbatrices de notre unité. Elles sont capables de créer en nous une instabilité maléfique ou bénéfique, à durée variable. Si les émotions sont source d’ instabilité, alors vous en conviendrez qu’ il est important d’ apprendre à les gérer pour maintenir notre équilibre et notre bien-être.
Pourquoi gérer plutôt que contrôler ?
Lorsque nous voulons contrôler quelque chose, nous sommes dans la toute puissance ( celle de l’ Ego) et pour moi , c’ est un piège. Le plus grand risque de la voie du contrôle est le déni. C’ est un contrôle par abstraction, chose que j’ai beaucoup observé dans le monde des soignants. C’ est le fameux » Je laisse mes soucis aux vestiaires ». Comme si on pouvait pendant 7, 10, 12 h faire totalement abstraction de sa nature humaine et porter un masque ( pas chirurgical celui là, plutôt le masque de la Comedia del arte ). Les émotions sont le propre de l’ homme à chacun de nous d’en faire une faiblesse ou une force.

Perso, je suis plutôt pour l’ acceptation, la recherche de l’ équilibre et la gestion des émotions qui permet d’ en faire une force ( C’ est mon côté Jedi).
OK mais comment ça marche tout ça ? Vous pensez que c’est d’ une simplicité enfantine ? Votre Ego vous protège avec un joli masque du déni ou vous êtes dans l’ équilibre ?
Pour le savoir, il faut se poser un instant car tout part de soi et à mon sens, c’est un travail qui devrait être enseigné aux touts petits à l’ école. Apprendre à reconnaître ses émotions. Tout petit quand un enfant pleure, on entend : « il a faim », » il est sale » ( enfin sa couche pas lui), » il est capricieux » jamais : »il est anxieux », « il a peur », « il est frustré » ou » en colère ». C’ est intéressant de voir comme nous sommes conditionnés à détacher la principale manifestation des émotions donc les pleurs, du domaine de l affect. La reconnaissance et l’ acceptation des émotions est peu existante dans notre société. La phrase la plus emblématique de cette non acceptation est sûrement : » Un homme ,ça ne pleure pas ». Il en va de même pour la manifestation des émotions. Les larmes peuvent être de colère, de tristesse et joie et parfois même de crocodile. Quelqu’un pleure, horreur, malheur, tous aux abris, sortons les parapluies et protégeons nous vite de cette manifestation inconvenante des émotions. Surtout que les pleurs comme le rire, c’ est communicatif. Faudrait pas être touché. Bref on contrôle, on réprime, on nous impose de devoir garder bien cachées nos émotions, notre essence même, ce qui fait de nous un individu unique. Ce qui représente la somme de nos peurs et notre maîtrise, de nos cicatrices et de nos blessures, de nos réussites et de nos échecs. Alors qu’ il serait tellement plus simple et épanouissant de vivre avec cette part de nous même.
Et vous, qu en pensez- vous? Savez vous reconnaître vos émotions ? Les exprimez-vous facilement avec honnêteté et authenticité ? Venez partager avec nous.
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