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Dis moi ce que tu manges… Je te dirais qui tu es… Episode III

Nous avons vu précédemment, le rapport entre l’ alimentation et le corps. Puis nous, nous nous sommes penchés ensemble, sur nos assiettes. Aujourd’hui, je vous propose de nous intéresser à notre alimentation en rapport avec notre Esprit. Alors, on en fera pas le tour en une fois mais commençons, si vous le voulez bien, par une question.

Dans quel état d’esprit esprit êtes-vous, quand arrive le moment de passer à table ?

Alors pourquoi relier l’alimentation et l’ Esprit ? Tout simplement car l’ alimentation est un besoin primaire, lié à nos sens d’ une part et nos émotions d autre part. Pour vous illustrer, les choses concrètement, rappelez vous la fameuse  » Madeleine de Proust ». Elle permet de retrouver les émotions de l’ enfance par le biais de nos sens ( ici l’ odorat puis la vue, le toucher et enfin le goût).

Ensuite pourquoi vous interroger, sur le moment? A mon sens, il y a un double rapport émotionnel. Avez vous remarquez que le moment du repas, n’ est jamais abordé de la même façon ? La plus grande variable est la temporalité. Prenons 2 exemples.

Certains repas se font rapidement, on dit d’ ailleurs  » sur le pouce « . Ce sont à mon sens les pires. Il faut faire vite. Nous mangeons souvent des produits de faibles qualité dont le seul objectif est de garantir la survie ( En réponse à nos besoins primaires). L’ état émotionnel associé est le stress et parfois même la culpabilité de na pas entrer dans les  » standards  » du bien manger. Le repas se passe souvent dans la précipitation, sans réel conscience ( automatisme) et nous en sortons non rassasiés avec la sensation d’ avoir  » tout sur l’ estomac ». Ça vous parle ?

D’ autres repas eux, se font dans des circonstances plus favorables. Vous êtes peut-être plutôt organisés, à prévoir vos repas à l ‘ avance. Vous pouvez également marcher à l’ improvisation ( moi j alterne). Dans ces 2 cas vous aurez établis une liste de course ( même mentale). Vous allez prendre le temps de cuisiner. Vous aurez choisis des produits, et qui dit choix, dit qualité. Surtout le stress sera moins présent pour laisser place au plaisir de faire : » sa petite popote ». En ce qui me concerne, ça me fait penser aux repas en famille du dimanche. Ceux du plaisir de la table du partage. Lorsque l’ on prend le temps d’ aller au marché et de passer prendre des gâteaux à la boulangerie. Alors oui parfois on ressort aussi avec : » tout sur l’ estomac » mais plutôt par gourmandise.

Vous vous serez sûrement retrouvés dans les deux exemples que je viens de vous décrire. A vous d’en tirer vos propres conclusions pour que l’ alimentation devienne plus  » digeste ». Moi personnellement, j’ai quelques stratégies ( mais pas tout le temps). J’ essaye :

De faire mes listes de courses en prévoyant mes repas sur plusieurs jours.

De faire de la cuisine plaisir. Souvent c’ est aussi simple qu’ un bon plat de pâtes.

De manger à des heures régulières car la ritualisation permet au corps d’ être en sécurité donc de ne pas stocker.

De me poser. Non je ne mange pas debout, devant le frigo. Je prends des couverts et je m’ assois à table. La satiété apparaît au bout de 20 minutes.

Et quand j’ ai vraiment pas le temps, pas le courage, pas l’envie. Surtout je ne me culpabilise pas et j’ appelle  » Maximum Pizza ».

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